La course d’orientation est une activité communément enseignée en EPS. Une activité qu’il est possible d’enseigner pour partir à la découverte de notre environnement naturel et sensibiliser les élèves à la beauté de ce qui nous entoure.
Type d’action : séance(s) d’EPS
Thème(s) des ODD abordés
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Notre vision et nuances sur les objectifs du développement durable sont accessibles ici.
Objectifs d’apprentissage autour de la durabilité : Repenser, S’immerger
Notre vision sur les objectifs d’apprentissages à viser à l’école sur la durabilité sont accessibles ici.
Préparation de la séance :
Objectifs de la séance:
• Se déplacer et s’orienter pour réaliser un ou plusieurs parcours de CO : utiliser le balisage et/ou une carte pour me repérer, planifier et réaliser un parcours en toute sécurité, utiliser une boussole.
• Agir avec mesure : gérer son effort et ses émotions, ne pas prendre pas toute la place (respecter les autres -humains et non-humains- , agir avec et pour les autres, appliquer les principes du « Sans Trace” (https://sanstrace.ca/les-sept-principes-sans-trace/)
• (Re)connaitre, identifier les espèces / prêter attention au vivant : s’aider de clés de détermination ou d’une application numérique. Enrichir ses connaissances et sa culture du vivant.
• S’émerveiller et trouver l’envie de défendre le vivant : car “on aime ce que l’on connait bien et on protège ce que l’on aime “ -> renouer avec le vivant et peu à peu prendre conscience que l’on peut s’engager, passer à l’action pour s’allier avec le vivant.
-> réaliser que l’on fait partie du vivant : s’identifier soi-même « comme une manière d’être vivant parmi d’autres et tissée à d’autres. » source: Socialter HS « Renouer Avec le Vivant »
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Remédiation – : Dans un premier temps, on pourra se focaliser uniquement sur le patrimoine arboricole du lieu de pratique en relevant les différentes essences d’arbres. Les arbres ont cet avantage d’être constants et présents toute l’année sur le site (même si les reconnaître quand ils n’ont plus de feuilles est moins aisé). -> On pourra ensuite intégrer les plantes (d’abords les vivaces) ou bien décider de ne se focaliser que sur elles. Remédiation + : On pourra aussi s’intéresser aux animaux ou insectes qu’on n’observe peut-être pas systématiquement mais qui nous le savons, vivent sur les lieux car nous avons déjà pu les voir et/ou les entendre ou observer leurs traces de passage ou habitats ( écureuil, merle, tourterelle, lucane, araignée, moineau, loriot, pivert, pie…) |
Trame pédagogique :
Durée et lieu
Sur un séquence complète dédiée à la pratique de la course d’orientation, proposer plusieurs séances ( au moins une sur deux afin d’ancrer les connaissances et d’éveiller les sensibilités)
Participants
Ces propositions et pistes pédagogiques sont adaptables à votre contexte d’enseignement quel que soit votre public et les niveaux concernés.
Un espace naturel sera bien sûr le plus à même de vous offrir de la diversité, cependant un parc ou une cour arborés pourront aussi faire l’affaire.
Matériel
- Cartes ou plans détaillés et à l’échelle de l’espace de pratique. (1 pour deux au moins) Un stylo par groupe.
- Boussoles (éventuellement).
- Fiches de contrôle à renseigner (ressource partagée).
- Des cartes espèces.
- Des fiches d’identités plantes ( ressource partagée ) et/ou des clés de détermination des différentes espèces qui resteront au point de départ/arrivée et que les élèves pourront consulter. (prévoir plusieurs exemplaires), l’usage d’une application numérique sur smartphone ou tablette est aussi possible.
Au poste:
- Une balise classique de CO sur laquelle on inscrit (ou on accroche) le nom de l’espèce à observer (posée de manière à ne pas endommager ce qui devra être observer)
- un poinçon
Si vous n’avez pas de balise de CO voici d’autres manière de permettre aux élèves qu’ils sont passés par le bon poste : Dans un contenant numéroté placer soit un crayon de couleur (une couleur différente à chaque poste) pour remplir une fiche de contrôle du passage
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NB : Utiliser un contenant permet de matérialiser le poste, sans avoir à accrocher une balise au risque d’endommager ce qui est observé soit au moment de la pose, de la dépose ou des poinçonnages à répétition.
soit une “carte espèce”représentant l’espèce à observer/ découvrir (ou + simple une carte avec le numéro du contenant) que les élèves devront prendre[1][2]
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exemple de cartes espèce “plantes”
NB : Les cartes à récupérer dans le contenant devront être plastifiées et perforées afin de pouvoir les enfiler sur un mousqueton (ou un autre dispositif) et ainsi éviter que les élèves les perdent en course. Il doit y avoir autant de cartes que de groupes qui devront prendre cette carte.
et/ou une “fiche identité” à remplir
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exemple de fiche identité pour une plante
NB : Il peut être un peu long de faire remplir une fiche identité à chaque poste, je demande à ce que les élèves en remplissent 2 par parcours de 6 postes. Il sera inutile de remplir une fiche d’identité que l’on a déjà remplie sur une séance précédente, afin d’arriver à avoir pratiquement une fiche par espèce observée à la fin de la séquence.
Sur la carte ( le plan ) : Les différents postes sont représentés à l’aide d’un cercle et éventuellement numérotés, comme pour une CO classique.
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Il est aussi possible de faire figurer sur la carte les images des espèces à trouver.
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Si vous n’avez pas de carte de CO vous pourrez en créer une sur ce site : https://oomap.dna-software.co.uk/ |
Les fiches de contrôle :
Les élèves devront noter la DEFINITION : le nom de l’espèce qu’ils découvrent au poste ainsi qu’une brève DESCRIPTION (taille, couleur, forme, aspect des feuilles / des fleurs…) qui leur permettra de reconnaître puis de mémoriser l’espèce.
La case “Vérif” permet de poinconner ou de mettre un point de couleur ou de noter le code (chiffre ou lettre) de la balise (ou du contenant) présent sur le poste.
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Remédiations + : Mettre des leurres ( fausses cartes espèces, d’autres balises proches… ), proposer de trouver les espèces sous forme de devinette ou donner des indices… On peut imaginer qu’après plusieurs séances de CO biodiversité, les élèves seront en mesure de reconnaître les quelques unes des différentes espèces. |
Difficultés de la préparation de la séance
Pour l’enseignant.e, cette forme de course d’orientation axée sur la découverte de la biodiversité suppose de connaître le lieu de pratique et de s’approprier le patrimoine écologique, souvent varié et riche, que propose le site.
Cela peut être compliqué de maîtriser toutes les connaissances quand cela n’est pas notre métier ou notre passion première. Heureusement il y a des outils et des ressources numériques facilement accessibles et qui s’avèrent être de bons alliés ! (clés de détermination de l’ONF, applicationPl@ntNet.)
Apprendre et découvrir en continu sera vite perçu comme une chance plutôt que comme une contrainte! Cela permet aussi d’envisager nos lieux de pratique avec un autre regard, sous un angle original et innovant.
Mener une séance CO Biodiversité avec des élèves débutants et ayant encore peu de connaissances de l’activité et du milieu, suppose que la mise en place des parcours ne peut se faire que par quelqu’un qui connaît parfaitement ce patrimoine, soit l’enseignant.e.
De plus, il me semble difficile de ne pas faire un tour sur les lieux, le jour même, avant la séance afin de vérifier que “tout est bien en place”. Cela suppose un peu d’organisation et il faut que l’emploi du temps le permette.
En amont, je prépare une carte mère en même temps que je pose toutes les balises. J’essaye de répartir les postes sur 6 zones, à raison de 3 postes par zone ceci nous amène à 18 postes.
Puis au moment du cours, ce sont les élèves qui reportent les balises sur leurs cartes selon les consignes que je donne (par exemple : trouver une balise par zone, trouver les postes 1-7-9-12-E-J…, trouver les 3 balises les plus éloignés du point de départ puis les 3 plus proches, trouver les balises dont les numéros sont des multiples de 2, si les images figurent sur la carte : trouver les plantes qui ont des fleurs…). Cela suppose que les élèves ont déjà une petite expérience de la CO ! C’est pour cela que je ne propose les séances CO Biodiversité que quand ma classe est déjà plutôt à l’aise avec l’activité CO classique.
Au bout de quelques séances, les élèves seront normalement capables de suffisamment bien lire la carte et de se repérer efficacement pour pouvoir poser certaines balises eux même, sur les arbres particuliers notamment et les plantes les plus reconnaissables en prenant appui sur les “cartes plantes” (cela suppose une vérification de la part de l’enseignant.e et cela peut entrer dans les compétences qui seront évalués : “poser une balise sur le poste indiqué sur la carte” comme lors d’une évaluation de CO classique)
Il faut aussi accepter de s’adapter aux cycles naturels et au fait que nos supports soient vivants (ne pas cueillir, ni arracher, ni piétiner…), car mis à part les arbres et quelques plantes vivaces, les autres espèces sont en perpétuel évolution et/ou mouvement parfois relativement rapides (d’une semaine sur l’autre on risque de ne pas pouvoir observer les mêmes choses) …
Si comme moi, vous travaillez sur une plaine des sports, entretenue par les employés communaux, il peut aussi être nécessaire de s’accorder avec eux pour que certains endroits ne soient pas systématiquement tondus ou taillés car, très rapidement, le milieu risque de perdre drastiquement en diversité. Chez nous, nous avons d’ailleurs fait le constat que les espèces sauvages sont largement présentes en périphérie de la plaine des sports : au bord de la rivière, sur les bas côtés des chemins, en bordure des champs, dans les fossés humides, près des endroits où les élèves n’ont normalement pas trop le droit d’aller, juste à la frontière des « zones interdites »… En effet, sur notre plaine des sports, le sauvage est relégué en périphérie mais les plantes s’y épanouissent, relativement préservées, du tracteur tondeuse et du piétinement des humains.
Points forts
Travailler en nature est un véritable plaisir et on se surprend très vite à s’émerveiller de la diversité, de l’inattendu et de la richesse que la nature a à nous offrir, de semaine en semaine…
Les élèves apprécient de découvrir l’activité CO sous cet angle, la nature étant en mutation constante, c’est un perpétuel renouveau qui peut vraiment dynamiser une séquence de CO.
Je découvre aussi que certains élèves, qui n’ont pas trop un “profil sportif” sur d’autres APSA ou même en CO classique, peuvent trouver leur compte et tirer leur épingle du jeu en CO Biodiversité, car cela attise leur curiosité, ils prennent le temps d’observer et tentent de retenir les noms “savants”.
En CO Biodiversité, on se laisse le temps. Les sentiments de plaisir et de bien-être à évoluer dans le milieu naturel ne sont pas à minimiser. Cela convient aux élèves d’évoluer de réaliser les parcours sans forcément subir la pression temporelle, pourtant assez présente en CO classique. On se détache un peu de la logique “course” de l’activité pour mettre plutôt l’accent sur l’orientation, la découverte du milieu et surtout investir un autre champ : l’observation attentive de la nature.
Au point de rendez-vous, je propose aux élèves de consulter des livres, des clés de détermination, des échantillons (ramassés au sol ou cueillis par mes soins avec parcimonie) et éventuellement des applications numériques.
Cela permet de discuter et d’échanger sur le sujet, de raconter des histoires, des anecdotes, d’évoquer l’originalité et les particularités des espèces découvertes mais aussi leur utilité et bienfaits pour nous et pour leurs écosystèmes. C’est selon moi ce qui nous permet de faire connaissance et surtout de retenir le nom de chacunes des espèces et donc de créer du lien avec ce qui nous entoure. “
Quand je donne les consignes, j’attache aussi beaucoup d’importance à nommer les arbres et les plantes, à les faire sortir de l’anonymat : “sans le nom, il n’y a qu’un décor anonyme, il n’y a personne” (pour aller plus loin je vous conseille la lecture de cet article : https://www.socialter.fr/article/s-inviter-a-la-fete-des-vivants-estelle-zhong-mengual)
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CO “biodiversité – plantes”
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balise posée sur un sureau noir
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On peut aussi les inciter à ouvrir les yeux, à regarder plus en détail
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préparation des cartes
Application du projet
Sous-forme de tableau pour une lisibilité simplifiée
Séance 1 | Proposer une CO patrimoine arboricole : poser les balises sur des arbres et construire les parcours en fonction, pour que sur un parcours de 6 balises (par exemple ) les élèves rencontrent 6 essences d’arbres différentes. Inscrire les noms des arbres sur les balises et faire remplir les parties définition et description sur les fiches de contrôle. |
En fonction du temps à disposition et de la diversité présente sur de votre lieu de pratique , les élèves devront réaliser au moins deux parcours et ils pourront ainsi découvrir jusqu’à 12 essences d’arbres différentes. | |
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Séance 2 | Proposer une CO patrimoine arboricole : même principe que la séance 1 mais au lieu de noter le nom des essences d’arbres sur les balises, les faire (re)trouver aux élèves grâce à une devinette ou à un indice. |
Séance 3 | Proposer une CO biodiversité : poser les balises sur des arbres et sur des plantes “familières” (lierre, pissenlits, pâquerette…) construire les parcours en fonction, pour que sur un parcours de 6 balises (par exemple ) les élèves rencontrent 6 espèces différentes. Inscrire les noms des espèces sur les balises (ou utiliser les cartes espèces posées dans des contenants) et faire remplir les parties définition et description sur les fiches de contrôle et/ ou des fiches d’identités plantes. |
Séance 4 | Proposer une CO biodiversité : même principe que la séance 3 mais au lieu de noter le nom des essences d’arbres sur les balises, les faire (re)trouver aux élèves grâce à une devinette ou à un indice. Il peut aussi y avoir des leurres. |
Séance 5 | Proposer une CO biodiversité : avec majoritairement des plantes et notamment des plantes “moins familières”. |
Séance 5 bis | Proposer une CO biodiversité : avec des plantes et notamment des plantes moins familières et des indices de passage ou d’habitats d’animaux et insectes. |
Séance 6 | Proposer une CO biodiversité : avec majoritairement des plantes et notamment des plantes moins familières et/ ou des indices de passage ou d’habitats d’animaux et insectes. Les faire (re)trouver aux élèves grâce à une devinette ou à un indice. Il peut aussi y avoir des leurres. |
L’EPS dans tout cela ?
Les séances de CO Biodiversité s’inscrivent dans une séquence de CO classique. Pour ce qui est de l’EPS, on cherchera, comme vu plus haut, donc à y atteindre les mêmes objectifs avec un bémol cependant.
En effet, afin d’appréhender l’activité CO Biodiversité dans toute sa richesse, il est selon moi nécessaire de se détacher un tant soit peu de l’ambition de performance. Je propose ici une démarche pédagogique qui vise avant tout à engager nos élèves, via la pratique physique, dans une relation respectueuse et durable avec la nature. L’objectif premier étant de faire pressentir à nos élèves que l’humain ne doit plus se placer en tant que « consommateur de nature », ni plus se comporter comme le maître « du grand terrain de jeu », mais qu’il fait humblement partie d’un tout dans lequel il vaut mieux apprendre à créer des liens plutôt qu’à dompter ou dominer. Je prends ici le parti d’enseigner l’EPS tout en étant en cohérence avec une volonté de former de futur.e.s citoyen.ne.s responsables et attaché.e.s au vivant. Je crois à la nécessité de renouer le lien entre vivants humains et non-humains et je tente de faire découvrir aux élèves les relations qui peuvent en découler.
Compétences et Connaissances visées:
- Travailler sur la connaissance du milieu naturel et la connaissance de soi dans le milieu naturel permet de limiter les risques, les peurs et les dangers. Cela permet aux élèves d’être plus à l’aise et en confiance lors de leurs déplacements.
- Guider les élèves vers de meilleures connaissances, compréhensions et perceptions du vivant. Les élèves ne peuvent s’adapter que dans un milieu qu’ils sont capables d’appréhender.
- Apprendre à nos élèves à le respecter et à se montrer humble envers la nature plutôt que de vouloir la dominer ou la conquérir. Les élèves comprennent qu’il faut faire avec l’environnement dans lequel ils évoluent.
- Encourager nos élèves à s’aider et à constater quels bénéfices ils en retirent. Ils pourront constater qu’aider l’autre est un phénomène que l’on observe fréquemment dans la nature, que c’est une des capacités que développe le vivant pour vivre et survivre. Ils prendront alors conscience que l’homme doit largement s’inspirer de cette compétence pour construire sa propre résilience.
Et l’évaluation ?
En plus des compétences et connaissances purement EPS voici les compétences et connaissances “biodiversité” ou plus largement “en nature” à valider :
Ce ne sont que des propositions à adapter en fonction du niveau de vos élèves et de votre contexte d’enseignement.
Je me prépare et je prévois | je ne le fais pas | j’ai besoin qu’on m’aide ou qu’on me le rappelle à chaque fois | je le fais | je le fais et j’anticipe |
Je laisse intact ce que j’observe | je ne le fais pas | on doit me rappeler la consigne | je le fais, je m’émerveille | je le fais, je m’émerveille et je comprends pourquoi |
Je respecte les autres vivants non humains | je ne le fais pas, je fais du bruit | on doit me rappeler la consigne parce que je veux “mieux voir” | j’observe et je reconnais certaines espèces | je suis capable de nommer une majorité d’espèce |
J’agis avec mesure | je m’agite et je ne gère pas mes émotions | j’arrive à me contenir mais parfois j’ai du mal à gérer | je fais attention de ne pas prendre trop de place | je suis à mon aise tout en laissant de la place aux autres humains et aux non-humains |
Je suis un allié du vivant | MOI / le vivant (refus, rupture) | MOI > le vivant (j’accepte d’aller vers mais je cherche à dominer ) | MOI <-> LE VIVANT (interactions dans le respect) | MOI=LE VIVANT (passer à l’action) |
Article rédigé par Carine Da Gloria Vigneau
Cycle mené dans le collège XX à XX.