Proposer la pratique de la randonnée en EPS pour lier pratique physique collective, douce et sobre à une découverte de l’environnement proche, du patrimoine écologique local.
Type d’action : séquence d’EPS
Thème(s) des ODD abordés
Notre vision et nuances sur les objectifs du développement durable sont accessibles ici.
Objectifs d’apprentissage autour de la durabilité en s’appuyant sur mon article (savoir, repenser…)
- Savoir
- Repenser
- S’immerger
- Agir
Notre vision sur les objectifs d’apprentissages à viser à l’école sur la durabilité sont accessibles ici.
Préparation de la séquence :
Objectifs généraux:
-Reconnecter les élèves à la nature, leur donner le goût d’être dehors en contact avec elle.
-Prendre soin de soi, des autres et de la nature
-Développer les connaissances relatives à la biodiversité, au vivant pour donner envie de prendre soin, de protéger.
-Connaître son environnement naturel proche.
Objectifs de la séquence :
• Se déplacer et s’orienter: utiliser le balisage et/ou une carte pour me repérer, planifier et réaliser un parcours en toute sécurité, utiliser un GPS ou une application numérique spécifique.
• Agir avec mesure : gérer son effort et ses émotions, ne pas prendre pas toute la place (respecter les autres -humains et non-humains-, agir avec et pour les autres, appliquer les 6 pas pour randonner du bon pied (ressource partagée)
• (Re)connaitre, identifier les lieux, les espèces / prêter attention aux paysages et au vivant : s’aider de clés de détermination ou d’une application numérique. Enrichir ses connaissances et sa culture sur l’environnement local et la nature proche de nos lieux de vie.
• S’émerveiller et trouver l’envie de défendre le patrimoine écologique local : car “on aime ce que l’on connait bien et on protège ce que l’on aime “ -> renouer avec son environnement local et peu à peu prendre conscience que l’on peut s’engager, passer à l’action.
-> réaliser que l’on fait partie de cet environnement et qu’il ne s’agit pas de le dominer, de le dompter mais d’y limiter son impact et d’y (re)trouver sa juste place.
Trame pédagogique :
Durée et lieu
Séquence de 8 séances de 2h.
De la plaine des sports aux sentiers balisés jusqu’à éventuellement la création d’un parcours
Participants
Ces propositions et pistes pédagogiques ont été réfléchies pour le cycle 3, cependant elles sont adaptables à votre contexte d’enseignement quel que soit votre public et les niveaux concernés.
Matériel
- Cartes ou plans détaillés et à l’échelle de l’espace de pratique (stade, complexe, plaine des sport)
- Carte IGN des lieux
- Montres GPS (éventuellement).
- fiches de chasse aux trésors de la nature ( ressource partagée )
- cartes espèces (à réaliser selon vos observation )
- fiches d’identités plantes ( ressource partagée ) et/ou des clés de détermination des différentes espèces qui resteront au point de départ/arrivée et que les élèves pourront consulter. (prévoir plusieurs exemplaires), l’usage d’une application numérique sur smartphone ou tablette est aussi possible.
- des outils et des supports destinés aux lectures de paysage : https://www.lamanufacturedespaysages.org/IMG/pdf/ANNEXE_6_Guide-pedagogique-sur-le-paysage.pdf et https://atlaspaysages.lotetgaronne.fr/spip.php?article44
exemple de fiche identité pour une plante
NB : Il peut être un peu long de faire remplir une fiche identité, je demande donc à ce que les élèves en remplissent 2 par séance. Il sera inutile de remplir une fiche d’identité que l’on a déjà remplie sur une séance précédente, afin d’arriver à avoir pratiquement une fiche par espèce observée à la fin de la séquence. Elles pourront être conservées dans une pochette. On peut aussi imaginer de constituer un herbier (physique= prélèvement, ou numérique = prise de photos ) regroupant toutes les espèces de plantes observées par la classe au cours des différentes séances.
| Si vous n’avez pas de carte de votre lieu de pratique vous pourrez en créer une sur ce site : https://oomap.dna-software.co.uk/ Vous pourrez aussi avoir accès aux cartes IGN sur : https://ignrando.fr/fr/parcours |
Difficultés de la préparation de la séquence
Proposer de la randonnée nature axée sur la découverte de l’environnement proche suppose de connaître les lieux et de s’approprier le patrimoine écologique local, souvent varié et riche, que propose les environs.
Cela peut être compliqué de maîtriser toutes les connaissances quand cela n’est pas notre métier ou notre passion première. Heureusement, il y a des outils et des ressources numériques facilement accessibles et qui s’avèrent être de bons alliés ! (clés de détermination de l’ONF, applicationPl@ntNet notamment)
Apprendre et découvrir en continu sera vite perçu comme une chance plutôt que comme une contrainte! Cela permet aussi d’envisager notre métier avec un autre regard, sous un angle original et innovant.
C’est l’enseignant.e qui cadre, guide, facilite et propose les activités et les temps d’échanges. C’est aussi lui.elle qui peut mettre en scène ou en valeur certaines observations rares ou découvertes importantes afin de marquer les esprits et faire prendre conscience de la richesse des écosystèmes que nous visitons.
Pour prendre confiance, on peut démarrer dans un lieu connu, notre lieu de pratique en extérieur habituel, ou un parc, un petit bois proche et facilement accessible à pied depuis l’établissement. (voir séance 1 et séance 2)
Points forts
Travailler en nature est un véritable plaisir et on se surprend très vite à s’émerveiller de la diversité, de l’inattendu et de la richesse que la nature a à nous offrir, de semaine en semaine…
Les élèves apprécient de découvrir certains lieux qui pourtant ne sont pas si loin de chez eux ou d’endroits où ils se rendent habituellement en voiture. C’est amusant de les voir “faire les liens” et réaliser qu’on peut avoir l’impression d’être très loin alors qu’on est tout à côté de son lieu de vie.
On (re)découvre aussi que certains élèves, qui n’ont pas trop un “profil sportif” sur d’autres APSA ou peuvent trouver leur compte en randonnée, car c’est une activité douce, à la portée de toutes et tous et qui se pratique en petits groupe ou en gros collectif mais sans opposition et sans adversité.
On est ENSEMBLE :
- cela donne l’occasion aux élèves de mieux faire connaissance, de discuter, de se raconter des histoires et d’en vivre des nouvelles
- parfois dispersés ou en plus petits groupes, on apprend à s’attendre, on se motive, on s’encourage, on coopère devient plus exigeant et on s’éprouve aussi quand on veut se lancer des défis.
Les élèves s’habituent ainsi à évoluer tous ensemble, avec leur classe ou leur groupe, dans le respect des lieux, en adaptant les déplacements et le bruit.
Randonner en grand groupe, n’est pas forcément un désavantage si on prend tous soin d’ajuster notre comportement. Cela fait autant d’yeux pour observer, d’oreilles pour écouter, des narines pour sentir, de doigts pour toucher et de langues pour goûter: c’est un sérieux atout pour multiplier les découvertes.
Guidés par leur curiosité et leurs questionnements, les élèves développent des connaissances relatives à la biodiversité, au vivant qui éveillent ensuite un intérêt, une sensibilité voire des émotions. L’émerveillement est un des moteurs qui leur donnera (peut-être) envie de prendre soin et de protéger ce qui devient peu à peu leur propre écosystème car “on aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce que l’on aime”.
Une habitude se crée : être dehors et être en contact avec les éléments, les arbres et autres végétaux, les insectes et avec un peu de chance la faune sauvage.
Quand je donne les consignes, j’attache aussi beaucoup d’importance à nommer les arbres et les plantes, à les faire sortir de l’anonymat : “sans le nom, il n’y a qu’un décor anonyme, il n’y a personne” (pour aller plus loin je vous conseille la lecture de cet article : https://www.socialter.fr/article/s-inviter-a-la-fete-des-vivants-estelle-zhong-mengual)
Le tout étant de faire pressentir à nos élèves que l’humain ne doit plus se placer en tant que « consommateur de nature », ni plus se comporter comme le maître « du grand terrain de jeu », mais qu’il fait humblement partie d’un tout dans lequel il vaut mieux apprendre à créer des liens plutôt qu’à dompter ou dominer
Marcher en petits groupes à allure rapide, rdv au prochain jalon
Application du projet
Démarche pédagogique et mise en place :
Placer les élèves en tant qu’acteur afin de stimuler leur enthousiasme et leur motivation.
Les élèves sont au cœur de la démarche pédagogique, ce sont eux qui déterminent l‘organisation et le rythme donné à la séance afin d’expérimenter la nature selon leurs envies et leurs besoins.
Susciter l’enthousiasme par des expériences positives en pleine nature -> varier les situations et s’inspirant du lieu, de la saison et en tenant compte de la météo (facteurs environnementaux).
Une des premières activités pourra consister à aller découvrir le « patrimoine écologique et environnemental (…) pour se repérer, mesurer ses aspects originaux, repérer des lieux de pratique APSA (…) » ( JL Dourin)
Tenter d’inciter les élèves à se questionner en prenant appui sur des observations, analyse des ressentis, des besoins, des émotions (expérience sensible) et à faire des rapprochements entre les phénomènes observables qui se produisent pour eux et pour la nature quand ils sont soumis aux même facteurs environnementaux (chaleur, pluie, vent, froid, pollution…)
Les pauses et les regroupements permettent d’aborder les contenus envisagés et certaines questions.
En bilan de séance, les élèves seront invités à verbaliser autour de tout ce qui à été découverts, ressenti et les sur les rapprochements qu’on aura pu faire.
Exemple de rapprochement qui pourra être fait :
Les animaux se fondent dans la nature/ Comment pratiquer les APSA en se fondant nous aussi dans la nature?
| La sécurité en randonnée pédestre en pleine nature Ne jamais se séparer de son groupe. Gérer sa vitesse de déplacement pour ne pas tomber ou glisser et éviter de « perdre » un membre du groupe. Ne pas sortir du parcours balisé, ne pas aller dans les zones interdites et faire attention dans les zones délicates (danger potentiel) indiquées sur la carte. Respecter les jalons (point de rdv) donnés par l’enseignant.e En présence d’un point d’eau (étang, lac, rivière…) : rester viligilant.e, éviter les bousculades… En cas de blessure : s’arrêter pour porter secours à un.e élève bléssé.e. Un.e élève reste avec le blessé et l’autre vient le plus rapidement possible prévenir l’enseignant au point de rdv en mémorisant bien le lieu de l’accident. S’arrêter pour aider les autres si besoin. Si on se perd, revenir au dernier point connu pour reprendre les bons repères. (se référer à la circulaire relative aux APPN “Exigence de la sécurité dans les activités physiques de pleine nature dans le second degré”) |
Leçon 1
| Séance 1 | Partir marcher depuis l’établissement et aller par exemple jusqu’au installations sportives, à un parc, un bois Objectif : Découverte du patrimoine écologique local : relever les différentes espèces observées. Règles de sécurité et les 6 pas pour randonner du bon pied Support: chasse aux trésors de la nature |
Leçon 2
| Séance 2 | Sur un lieu de pratique connu ( complexe sportif extérieur, plaine des sports, parc, bois …) proposer des mini-parcours à réaliser en 8. Préparer 4 mini parcours de 1 km à 1,5 km avec départ et arrivée en commun. Objectif : Marcher en suivant au mieux le tracé sur la carte en restant sur les chemins, en groupe et à un bon rythme avec lecture de la carte (on peut placer des balises de CO à poinçonner pour vérifier que les élèves n’ont pas coupé le parcour ou utiliser des montres GPS si on en a à disposition pour vérifier le tracé réalisé. ) Chaque groupe (de 5 ou 6 élèves ) a pour objectif de réaliser les 4 parcours. Règles de sécurité et les 6 pas pour randonner du bon pied Support : chasse aux trésors de la nature / cartes espèces et/ou fiches identité plante |
Leçon 3 et suivantes
| à partir de la séance 3 | Départ du collège -> entrée du sentier : présentation du balisage, lecture de carte, respect du calme, règles de sécurité et les 6 pas pour randonner du bon pied. Sur chaque séance se focaliser sur un ou deux point(s) d’intérêt repéré(s) sur le parcours et en lien avec la découverte et la connaissance du patrimoine écologique local, comme par exemple : arbres particuliers, plantes et fleurs, point d’eau (mare, ruisseau, rivière…), comparer une forêt naturelle et une plantation d’arbres, point de vue (lectures de paysage), habitats d’animaux, traces de passage d’animaux, haies bocagères, observation d’oiseaux…sur chaque séance proposer un ou plusieurs temps en lien avec l’activité physique : – Marcher rapidement en petit groupe de 5 élèves, avec rendez-vous au jalon suivant, lecture de carte. – Marcher rapidement en grand groupe sans se disperser et se faire distancer. Tenir les rôles meneurs et serres files. – Marcher rapidement en duo en côte, s’encourager et rester ensemble / ou alors se défier – Jeu des guides ( par deux, un guide l’autre qui doit fermer les yeux et se laisser guider par la voix ou par une main posée dans le dos ) – Marcher en rang deux par deux, poser au moins 3 questions à son binôme sur son équipement, sur ce qu’il a pu observer… toutes les 3 minutes on décale le rang d’un cran pour changer les binômes. – Travailler sur les allures, le dénivelé… (…) Supports : chasse aux trésors de la nature / cartes espèces et/ou fiches identité plante, questionnaire en lien avec le ou les points d’intérêt à élaborer pour orienter les observations ou amener les élèves à se poser des questions, fiches pour effectuer des lectures de paysage… |
Leçon finale
| Séance finale | Après avoir découvert les différents sentiers ou les différentes possibilités qui s’offrent, la classe élabore un parcours qui devra être tracé sur la carte. calculer la distance, estimer la durée, élaborer la liste du matériel, chaque groupe peut élaborer un quizz pour les autres groupes ( un thème abordé par groupe). |
L’EPS dans tout cela ?
D’un point de vue physique, la pratique de la randonnée pédestre développe l’endurance, les habilités motrices liées à la marche et à l’équilibre sur différents terrains et dénivelés. On pourra explorer différents rythmes, chercher à marcher plus efficacement et plus rapidement sans en pâtir par la suite, travailler les postures et les appuis, mobiliser des trains moteurs inférieur et supérieur, développer des capacités respiratoires et cardiaques, etc.
La randonnée contribue à l’éducation à la santé : pratiquer une activité physique, gérer son alimentation avant l’effort et son ravitaillement pendant l’effort, maîtriser son effort, prendre soin de soi et des autres, etc.
Elle développe les capacités d’observation et la mobilisation des 5 sens dans la priseen compte du ressenti et le travail de proprioception.
Elle permet aussi l’acquisition de compétences sociales et civiques, et d’autres relatives à la prise d’initiatives et de responsabilités au sein du groupe.
Le langage oral (lié au vocabulaire spécifique à l’EPS mais aussi en lien avec les découvertes réalisées en nature et à l’expression des émotions ou des sentiments) peut être largement sollicité notamment au moment des temps de pause et des bilans.
La randonnée peut aussi servir de support pour des apprentissages pratiques tels que la lecture d’une carte ou l’usage d’une boussole ou d’un GPS.
| En randonnée nature on apprendra à : Adapter sa motricité à des situations variées. Apprendre par l’action, l’observation, l’analyse de son activité et de celle des autres. Assurer sa sécurité et celle d’autrui dans des situations variées. S’engager dans des activités collectives. Connaître et appliquer les principes d’une bonne hygiène de vie. Adapter l’intensité de son engagement physique à ses possibilités pour ne pas se mettre en danger. Comprendre et respecter l’environnement. |
| NB : En 2020, il y a eu de nombreux ajouts dans les programmes sur toutes les disciplines concernant le respect de l’environnement, le respect de la biodiversité et la compréhension de l’impact des activités humaines sur l’environnement. Ceci ne peut que renforcer l’intérêt pédagogique de proposer la randonnée nature en EPS. |
Compétences visées en randonnée nature :
| Développer la connaissance de soi et des autres dans le milieu naturel donc changeant et non stéréotypé (saisons, météo, temporalité…). Travailler la gestion du risque : règles de sécurité, (se) protéger, gérer les imprévus, alerter, venir en aide/porter secours. Développer l’autonomie : se débrouiller, se préparer, se repérer, gérer son matériel et son ravitaillement. Donner à réfléchir sur notre place en tant qu’humain, dans la nature. |
Mais aussi :
Se connaître :
-Exprimer ce que l’ont fait, ce que l’on a ressenti, à mesurer ses progrès.
-Apprendre que la pratique régulière permet de s’habituer à aller plus vite ou à parcourir de plus grandes distances ou à moins souffrir.
-Prendre en compte les sensations de chacun pour éviter les blessures, les hypoglycémies, les coups de chaud…
-Comprendre que s’exposer régulièrement à l’effort prolongé en nature permet de renforcer sa santé et de mieux gérer ses émotions.
Se préparer :
-Verbaliser sur la préparation logistique : le matériel à prévoir et l’alimentation en amont (petit déjeuner, repas pris avant la séance) et à emporter ( gourde d’eau, en-cas)
-Être bien équipé : la tenue et les chaussures doivent être adaptées au type d’utilisation afin d’assurer le confort et la sécurité.
-Préparer des parcours.
-Organiser des groupes.
-Prendre en compte de la météo, de la forme de chacun et le temps imparti.
-Se préparer à l’effort : s’échauffer correctement.
Se préserver :
-Connaître des règles de sécurité -> construire l’idée que la sécurité de tous est à assurer par chacun. Toujours penser à la sécurité au fur et à mesure du déplacement (imprévus) et que l’entraide et la coopération sont indispensables pour que le groupe soit en sécurité (coopérer et rester groupés).
– Gérer son effort pour pouvoir le prolonger dans le temps.
– Prendre en compte les forces et les éléments naturels pour permettre la sécurité et l’efficacité du déplacement.
– Pendant la pratique : penser à s’hydrater et à s’alimenter.
– Porter attention aux signes de son corps, aux ressentis, aux émotions (les siens et ceux des autres ).
– Envisager une première initiation à l’apprentissage des gestes de premiers secours. (alerter, venir en aide, protéger).
Connaître et préserver l’environnement :
– Verbaliser et tenter de retenir ce que l’on a observé (fiches identité plantes, notes, photos…)*
– Comprendre que les facteurs écologiques sont à prendre en compte pour cheminer dans la nature, parfois rien ne sert de lutter. La nature a ses rythmes qu’il convient de respecter. Apprendre à renoncer parfois.
-Passer à l’action quand on constate que certaines activités humaines sont néfastes pour l’environnement (ex: ramasser les déchets, éviter de passer à tel endroit -et inciter les autres à faire de même- car on a observé que des oiseaux nichent…)
-Tenter de faire des rapprochements entre ce qui se produit pour soi et pour la nature, en faisant ressortir des liens de cause à effets valables pour soi et pour la nature ( ex : certaines formes de pollutions peuvent me rendre malade / rendent les arbres malades -> lutter contre la pollution sera bon pour moi et pour les arbres )
Achillée Gayet gratteron
| L’équipement pour randonner en nature « Il n’y a pas de mauvaise météo, il n’y a que de mauvais vêtements. » Il est aussi important d’être bien équipé pour s’engager dans l’activité et de savoir renoncer si les conditions ne sont pas réunies. Pour partir dans de bonnes conditions, vos élèves devront prévoir : Une paire de bonnes chaussures de sport, voire de randonnée, étanches si possible Une tenue adaptée à la météo Coupe-vent et de quoi se couvrir (notamment en montagne), gants et bonnet en hiver, casquette et lunettes en été Une montre, une gourde et un en-cas (surtout en hiver) Prévoir un change complet (pour se changer après le cours d’EPS). |
Et l’évaluation ?
En plus des compétences et connaissances purement EPS voici les compétences et connaissances “randonnée en nature” à valider. Ces dernières s’adossent sur “les 6 pas pour partir du bon pied!”
Ce ne sont que des propositions à adapter en fonction du niveau de vos élèves et de votre contexte d’enseignement.
| Je me prépare et je prévois | je ne le fais pas | j’ai besoin qu’on m’aide ou qu’on me le rappelle | je le fais | je le fais et j’anticipe |
| J’utilise les chemin | je ne le fais pas | j’ai besoin qu’on m’aide ou qu’on me le rappelle | je le fais | je le fais et j’encourage les autres à le faire |
| Je gère mes déchets | je ne le fais pas | on doit me rappeler la consigne | je le fais | je le fais et je ramasse les déchets sauvages |
| Je laisse intact ce que j’observe | je ne le fais pas | on doit me rappeler la consigne | je le fais, je m’émerveille | je le fais, je m’émerveille et je comprends pourquoi |
| Je respecte les autres vivants non humains | je ne le fais pas, je fais du bruit | on doit me rappeler la consigne parce que je veux “mieux voir” | j’observe et je reconnais certaines espèces | je suis capable de nommer une majorité d’espèce |
| Je laisse de la place aux autres | je m’agite et je ne gère pas mes émotions | j’arrive à me contenir mais parfois j’ai du mal à gérer | je fais attention de ne pas prendre trop de place | je suis à mon aise tout en laissant de la place aux autres humains et aux non-humains |
| Je suis un allié du vivant | MOI / le vivant (refus, rupture) | MOI > le vivant (j’accepte d’aller vers mais je cherche à dominer ) | MOI <-> LE VIVANT (interactions dans le respect) | MOI=LE VIVANT (passer à l’action) |
temps d’observation du ruisseau, plus haut il y a une forêt de plantation en face de la forêt naturelle
trésors de la nature
Article rédigé par Carine Da Gloria Vigneau
Séances menées dans le collège XX à XX